Prix des Savoirs
Le Prix des Savoirs récompense un essai généraliste
J’ai créé le Prix littéraire du Savoir et de la Recherche en 2012, renommé le Prix des Savoirs en 2017 : c’est un prix orienté autour de tous les savoirs et de toutes les sciences. Son Jury annuellement renouvelé est composé d’une huitaine de membres depuis 2022, issus du milieu littéraire, artistique et/ou scientifique. Nous avons bénéficié de quelques partenariats (librairies, sites d’informations, sites littéraires, magazines, restaurants) et d’interlocuteurs du secteur numérique pour nos premières sessions.
Pourquoi le Prix des Savoirs ?
A l’origine, j’ai créé ce Prix pour sortir de l’immobilisme, de l’inflexion, de l’inertie. Pour donner une impulsion nouvelle à des projets qui n’aboutissent pas, pour permettre à des écrivains et des scientifiques de débattre ensemble autour d’essais scientifiques grand public : il est indispensable d’élargir les champs d’actions et de connaissances ensemble, dans un esprit de solidarité.
J’ai toujours souhaité aux carrefours de toutes rencontres littéraires entre gens de Lettres et scientifiques, favoriser l’aide et l’accès aux Savoirs, l’accès à l’Enseignement Superieur, et faire en sorte que toutes les réflexions menées avec tous les interlocuteurs (écrivains, journalistes, intermédiaires, médiathèques, centres culturels, membres de mon Jury). abondent en direction du savoir et de la recherche, dans un esprit permanent d’unité et d’altérité, afin de venir soutenir la recherche médicale
J’ai créé le Prix littéraire du Savoir et de la Recherche en 2012, renommé le Prix des Savoirs en 2017 : c’est un prix orienté autour de tous les savoirs et de toutes les sciences. Son Jury annuellement renouvelé est composé d’une huitaine de membres depuis 2022, issus du milieu littéraire, artistique et/ou scientifique. Nous avons bénéficié de quelques partenariats (librairies, sites d’informations, sites littéraires, magazines, restaurants) et d’interlocuteurs du secteur numérique pour nos premières sessions.
Pourquoi le Prix des Savoirs ?
A l’origine, j’ai créé ce Prix pour sortir de l’immobilisme, de l’inflexion, de l’inertie. Pour donner une impulsion nouvelle à des projets qui n’aboutissent pas, pour permettre à des écrivains et des scientifiques de débattre ensemble autour d’essais scientifiques grand public : il est indispensable d’élargir les champs d’actions et de connaissances ensemble, dans un esprit de solidarité.
J’ai toujours souhaité aux carrefours de toutes rencontres littéraires entre gens de Lettres et scientifiques, favoriser l’aide et l’accès aux Savoirs, l’accès à l’Enseignement Superieur, et faire en sorte que toutes les réflexions menées avec tous les interlocuteurs (écrivains, journalistes, intermédiaires, médiathèques, centres culturels, membres de mon Jury). abondent en direction du savoir et de la recherche, dans un esprit permanent d’unité et d’altérité, afin de venir soutenir la recherche médicale
Lauréat 2024
Prix des Savoirs : Juliette Morice pour Renoncer aux voyages, PUF éditions
Tous les livres primés de 2011 à 2024
Création des Prix Rive Gauche à Paris
Une volonté de redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830
En créant les Prix Rive gauche à Paris il y a 15 ans, j’ai souhaité redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830 et plus particulièrement à celui du début du 20ème siècle, caractérisées par la foisonnance et l’exubérance des années 1920 et 1930. Depuis longtemps, l’esprit Rive Gauche se démarque de tout le reste : il exploite et explore le sentiment d’être différent, d’appartenir à une minorité, et celui qui le possède recherche les autres représentants de cette minorité. Dans l’imaginaire collectif et face à la Rive droite et sa Nouvelle Athènes, la Rive Gauche est la moins commerçante, la plus intellectuelle, celle qui prend le temps de rêver et de réfléchir, d’aimer et de s’amuser. De transgresser également. Elle n’est pas que bacchanales et discussions, ivresse et utopie, elle n’est pas à l’abri des drames et des tempêtes. Mais il me semble que ses drames et ses tempêtes naissent au cœur de ses préoccupations propres et qu’elles portent aussi ses valeurs.
Je connais bien la Rive Gauche, son style incontestable, insolent, jazzy, élégant, qui, depuis toujours, concentre l’essence de la capitale. Oui, l’esprit Rive Gauche, c’est la recherche, l’illustration, l’élaboration imaginaire d’un mode de vie alternatif et bohémien opposé aux conventions bourgeoises de l’autre rive : un mode de vie privilégiant la culture vivante et créative, la fête, la liberté artistique, la liberté de pensée et de mœurs.
Tout ce que Paris a représenté pour les peintres du début du XXe siècle, pour les écrivains américains des années 1920, et de tous temps pour les jeunes provinciaux rêveurs – un mode de vie qui a abrité bon nombre de ismes, dont l’Existentialisme. L’esprit rive gauche, c’est une esthétique de la rencontre raffinée et inattendue, de l’échange intellectuel, de l’affranchissement par l’expérimentation. Une manière d’être en quelque sorte. Quelques figures de proue mémorables se détachent. Des idoles littéraires. Des maîtres de pensée.
Des références absolues, indiscutables, intemporelles, quel qu’en soit le genre…Hemingway « Nous ne sommes rien sans ceux qui nous précèdent ». Ou Cocteau, réputé dans les cercles artistiques bohèmes qui en deviendra le « prince frivole ». Toute une Génération Perdue avec Fitzgerald ou Modigliani pour chefs de file. Tout ce quartier des bars à Montparnasse, Vavin (qui a abrité Hemingway), Edgar Quinet. Le 27 rue de Fleurus, où vivaient Gertrude Stein et Alice Babette Toklas. Le 113 rue Notre Dame des Champs où Hemingway s’installa en 1924 ou encore, parmi de nombreux autres, le bordel, « le Sphinx », au 31 bd Edgar Quinet, là où Henry Miller dépensait l’argent qu’il n’avait pas. Au Dingo Bar (devenu l’Auberge de Venise) qui a longtemps abrité nos premiers Comités de lecture, on croisait Isadora Duncan, Tristan Tzara, Man Ray.
Création des Prix Rive Gauche à Paris
Proinde concepta rabie saeviore, quam desperatio incendebat et fames, amplificatis viribus ardore incohibili in excidium
En créant les Prix Rive gauche à Paris il y a 15 ans, j’ai souhaité redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830 et plus particulièrement à celui du début du 20ème siècle, caractérisées par la foisonnance et l’exubérance des années 1920 et 1930. Depuis longtemps, l’esprit Rive Gauche se démarque de tout le reste : il exploite et explore le sentiment d’être différent, d’appartenir à une minorité, et celui qui le possède recherche les autres représentants de cette minorité. Dans l’imaginaire collectif et face à la Rive droite et sa Nouvelle Athènes, la Rive Gauche est la moins commerçante, la plus intellectuelle, celle qui prend le temps de rêver et de réfléchir, d’aimer et de s’amuser. De transgresser également. Elle n’est pas que bacchanales et discussions, ivresse et utopie, elle n’est pas à l’abri des drames et des tempêtes. Mais il me semble que ses drames et ses tempêtes naissent au cœur de ses préoccupations propres et qu’elles portent aussi ses valeurs.
Je connais bien la Rive Gauche, son style incontestable, insolent, jazzy, élégant, qui, depuis toujours, concentre l’essence de la capitale. Oui, l’esprit Rive Gauche, c’est la recherche, l’illustration, l’élaboration imaginaire d’un mode de vie alternatif et bohémien opposé aux conventions bourgeoises de l’autre rive : un mode de vie privilégiant la culture vivante et créative, la fête, la liberté artistique, la liberté de pensée et de mœurs. Tout ce que Paris a représenté pour les peintres du début du XXe siècle, pour les écrivains américains des années 1920, et de tous temps pour les jeunes provinciaux rêveurs – un mode de vie qui a abrité bon nombre de ismes, dont l’Existentialisme. L’esprit rive gauche, c’est une esthétique de la rencontre raffinée et inattendue, de l’échange intellectuel, de l’affranchissement par l’expérimentation. Une manière d’être en quelque sorte. Quelques figures de proue mémorables se détachent. Des idoles littéraires. Des maîtres de pensée.
Des références absolues, indiscutables, intemporelles, quel qu’en soit le genre…Hemingway « Nous ne sommes rien sans ceux qui nous précèdent ». Ou Cocteau, réputé dans les cercles artistiques bohèmes qui en deviendra le « prince frivole ». Toute une Génération Perdue avec Fitzgerald ou Modigliani pour chefs de file. Tout ce quartier des bars à Montparnasse, Vavin (qui a abrité Hemingway), Edgar Quinet. Le 27 rue de Fleurus, où vivaient Gertrude Stein et Alice Babette Toklas. Le 113 rue Notre Dame des Champs où Hemingway s’installa en 1924 ou encore, parmi de nombreux autres, le bordel, « le Sphinx », au 31 bd Edgar Quinet, là où Henry Miller dépensait l’argent qu’il n’avait pas. Au Dingo Bar (devenu l’Auberge de Venise) qui a longtemps abrité nos premiers Comités de lecture, on croisait Isadora Duncan, Tristan Tzara, Man Ray.