Prix des Droits des Femmes

Le Prix des Droits des Femmes récompense un essai féministe, valorisant l’égalité femmes-hommes

Le Prix des Droits des Femmes a été créé en 2024 et récompense un livre tourné vers le féminisme et l’égalité femmes-hommes. Il fait concourir aussi bien des essais, que des romans, que des bandes dessinées ou des livres d’art. Pour sa première édition, le Prix des Droits des Femmes a été attribué à un roman, et il a aussi récompensé un « coup de cœur » en primant une bande dessinée.

Logo Prix des Droits des femmes (Prix Rive Gauche à Paris)
Logo Prix des Droits des femmes (Prix Rive Gauche à Paris)

Le Prix des Droits des Femmes a été créé en 2024 et récompense un livre tourné vers le féminisme et l’égalité femmes-hommes. Il fait concourir aussi bien des essais, que des romans, que des bandes dessinées ou des livres d’art. Pour sa première édition, le Prix des Droits des Femmes a été attribué à un roman, et il a aussi récompensé un « coup de cœur » en primant une bande dessinée.

Lauréats 2024

Prix des Droits des Femmes : Marie Darrieussecq pour Fabriquer une femme, éditions P.O.L

Prix des Droits des Femmes (coup de coeur) : Elise Thiébaut, Elléa Bird pour Vierges : la folle histoire de la virginité, éditions Le Lombard

Première de couverture du livre "Fabriquer une femme" de Marie Darrieussecq
Première de couverture du livre "Vierges : la folle histoire de la virginité" de Elise Thiébaut , Elléa Bird

Tous les livres primés de 2011 à 2024

Création des Prix Rive Gauche à Paris

Une volonté de redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830

Logo Prix Rive Gauche à ParisEn créant les Prix Rive gauche à Paris il y a 15 ans, j’ai souhaité redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830 et plus particulièrement à celui du début du 20ème siècle, caractérisées par la foisonnance et l’exubérance des années 1920 et 1930. Depuis longtemps, l’esprit Rive Gauche se démarque de tout le reste : il exploite et explore le sentiment d’être différent, d’appartenir à une minorité, et celui qui le possède recherche les autres représentants de cette minorité. Dans l’imaginaire collectif et face à la Rive droite et sa Nouvelle Athènes, la Rive Gauche est la moins commerçante, la plus intellectuelle, celle qui prend le temps de rêver et de réfléchir, d’aimer et de s’amuser. De transgresser également. Elle n’est pas que bacchanales et discussions, ivresse et utopie, elle n’est pas à l’abri des drames et des tempêtes. Mais il me semble que ses drames et ses tempêtes naissent au cœur de ses préoccupations propres et qu’elles portent aussi ses valeurs.

Je connais bien la Rive Gauche, son style incontestable, insolent, jazzy, élégant, qui, depuis toujours, concentre l’essence de la capitale. Oui, l’esprit Rive Gauche, c’est la recherche, l’illustration, l’élaboration imaginaire d’un mode de vie alternatif et bohémien opposé aux conventions bourgeoises de l’autre rive : un mode de vie privilégiant la culture vivante et créative, la fête, la liberté artistique, la liberté de pensée et de mœurs.

Tout ce que Paris a représenté pour les peintres du début du XXe siècle, pour les écrivains américains des années 1920, et de tous temps pour les jeunes provinciaux rêveurs – un mode de vie qui a abrité bon nombre de ismes, dont l’Existentialisme. L’esprit rive gauche, c’est une esthétique de la rencontre raffinée et inattendue, de l’échange intellectuel, de l’affranchissement par l’expérimentation. Une manière d’être en quelque sorte. Quelques figures de proue mémorables se détachent. Des idoles littéraires. Des maîtres de pensée.

Des références absolues, indiscutables, intemporelles, quel qu’en soit le genre…Hemingway « Nous ne sommes rien sans ceux qui nous précèdent ». Ou Cocteau, réputé dans les cercles artistiques bohèmes qui en deviendra le « prince frivole ». Toute une Génération Perdue avec Fitzgerald ou Modigliani pour chefs de file. Tout ce quartier des bars à Montparnasse, Vavin (qui a abrité Hemingway), Edgar Quinet. Le 27 rue de Fleurus, où vivaient Gertrude Stein et Alice Babette Toklas. Le 113 rue Notre Dame des Champs où Hemingway s’installa en 1924 ou encore, parmi de nombreux autres, le bordel, « le Sphinx », au 31 bd Edgar Quinet, là où Henry Miller dépensait l’argent qu’il n’avait pas. Au Dingo Bar (devenu l’Auberge de Venise) qui a longtemps abrité nos premiers Comités de lecture, on croisait Isadora Duncan, Tristan Tzara, Man Ray.

Création des Prix Rive Gauche à Paris

Proinde concepta rabie saeviore, quam desperatio incendebat et fames, amplificatis viribus ardore incohibili in excidium

Logo Prix Rive Gauche à Paris

En créant les Prix Rive gauche à Paris il y a 15 ans, j’ai souhaité redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830 et plus particulièrement à celui du début du 20ème siècle, caractérisées par la foisonnance et l’exubérance des années 1920 et 1930. Depuis longtemps, l’esprit Rive Gauche se démarque de tout le reste : il exploite et explore le sentiment d’être différent, d’appartenir à une minorité, et celui qui le possède recherche les autres représentants de cette minorité. Dans l’imaginaire collectif et face à la Rive droite et sa Nouvelle Athènes, la Rive Gauche est la moins commerçante, la plus intellectuelle, celle qui prend le temps de rêver et de réfléchir, d’aimer et de s’amuser. De transgresser également. Elle n’est pas que bacchanales et discussions, ivresse et utopie, elle n’est pas à l’abri des drames et des tempêtes. Mais il me semble que ses drames et ses tempêtes naissent au cœur de ses préoccupations propres et qu’elles portent aussi ses valeurs.

Je connais bien la Rive Gauche, son style incontestable, insolent, jazzy, élégant, qui, depuis toujours, concentre l’essence de la capitale. Oui, l’esprit Rive Gauche, c’est la recherche, l’illustration, l’élaboration imaginaire d’un mode de vie alternatif et bohémien opposé aux conventions bourgeoises de l’autre rive : un mode de vie privilégiant la culture vivante et créative, la fête, la liberté artistique, la liberté de pensée et de mœurs. Tout ce que Paris a représenté pour les peintres du début du XXe siècle, pour les écrivains américains des années 1920, et de tous temps pour les jeunes provinciaux rêveurs – un mode de vie qui a abrité bon nombre de ismes, dont l’Existentialisme. L’esprit rive gauche, c’est une esthétique de la rencontre raffinée et inattendue, de l’échange intellectuel, de l’affranchissement par l’expérimentation. Une manière d’être en quelque sorte. Quelques figures de proue mémorables se détachent. Des idoles littéraires. Des maîtres de pensée.

Des références absolues, indiscutables, intemporelles, quel qu’en soit le genre…Hemingway « Nous ne sommes rien sans ceux qui nous précèdent ». Ou Cocteau, réputé dans les cercles artistiques bohèmes qui en deviendra le « prince frivole ». Toute une Génération Perdue avec Fitzgerald ou Modigliani pour chefs de file. Tout ce quartier des bars à Montparnasse, Vavin (qui a abrité Hemingway), Edgar Quinet. Le 27 rue de Fleurus, où vivaient Gertrude Stein et Alice Babette Toklas. Le 113 rue Notre Dame des Champs où Hemingway s’installa en 1924 ou encore, parmi de nombreux autres, le bordel, « le Sphinx », au 31 bd Edgar Quinet, là où Henry Miller dépensait l’argent qu’il n’avait pas. Au Dingo Bar (devenu l’Auberge de Venise) qui a longtemps abrité nos premiers Comités de lecture, on croisait Isadora Duncan, Tristan Tzara, Man Ray.