Prix Rive Gauche à Paris
Le Prix Rive Gauche à Paris récompense deux œuvres littéraires de langue française, une revue littéraire, une couverture de livre de fiction et une nouvelle
J‘ai fondé un premier Prix littéraire en 2011 – le Prix Rive Gauche à Paris du roman français –. L’objet est de récompenser une œuvre la plus imprégnée de l’esprit Rive gauche, en résonance totale avec la chanson Rive gauche d’Alain Souchon, à laquelle il emprunte et doit le nom. Le Jury littéraire a regroupé une quinzaine de personnes jusqu’en 2021, parmi lesquels des écrivains, des critiques littéraires, des journalistes, des libraires et des attachées de presse. Depuis 2022, il y a 10 jurés. En 2024, l’expérience d’un Jury par Prix de 7/8 personnes fut testée.
Le Prix Rive Gauche à Paris s’est agrandi en 2012. Depuis cette date, il récompense, en plus d’une œuvre en français, – une œuvre étrangère (traduction) qui privilégie la fiction, et une revue littéraire.
En 2024, le Prix Rive Gauche à Paris s’est encore étoffé. Il a récompensé pour la première fois :
- le Prix Rive gauche à Paris de la couverture de fiction,
- le Prix Rive gauche à Paris de la nouvelle après un concours lancé sur des sites spécialisés. Succès immédiat.


J‘ai fondé un premier Prix littéraire en 2011 – le Prix Rive Gauche à Paris du roman français –. L’objet est de récompenser une œuvre la plus imprégnée de l’esprit Rive gauche, en résonance totale avec la chanson Rive gauche d’Alain Souchon, à laquelle il emprunte et doit le nom. Le Jury littéraire a regroupé une quinzaine de personnes jusqu’en 2021, parmi lesquels des écrivains, des critiques littéraires, des journalistes, des libraires et des attachées de presse. Depuis 2022, il y a 10 jurés. En 2024, l’expérience d’un Jury par Prix de 7/8 personnes fut testée.
Le Prix Rive Gauche à Paris s’est agrandi en 2012. Depuis cette date, il récompense, en plus d’une œuvre en français, – une œuvre étrangère (traduction) qui privilégie la fiction, et une revue littéraire.
En 2024, le Prix Rive Gauche à Paris s’est encore étoffé. Il a récompensé pour la première fois :
- le Prix Rive gauche à Paris de la couverture de fiction,
- le Prix Rive gauche à Paris de la nouvelle après un concours lancé sur des sites spécialisés. Succès immédiat.
Lauréats 2024
Prix Rive Gauche à Paris du roman français : Laurent Gaudé pour Terrasses ou notre long baiser si longtemps retardé, éditions Actes Sud
Prix Rive Gauche à Paris du roman étranger : Barbara Kingsolver pour On m’appelle Demon Copperhaed, Prix Pulitzer, Albin Michel
Prix Rive Gauche à Paris de la revue littéraire : Sébastien Reynaud et Pierre Poligone pour Zone critique
Prix Rive Gauche à Paris pour la couverture de fiction : Madeline Miller pour Galatée suivi du Chant d’Achille et de Circé, éditions Pocket
Prix Rive Gauche à Paris de la nouvelle : Simon Detrez pour Équinoxe
Tous les livres primés de 2011 à 2024
Création des Prix Rive Gauche à Paris
Une volonté de redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830
En créant les Prix Rive gauche à Paris il y a 15 ans, j’ai souhaité redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830 et plus particulièrement à celui du début du 20ème siècle, caractérisées par la foisonnance et l’exubérance des années 1920 et 1930. Depuis longtemps, l’esprit Rive Gauche se démarque de tout le reste : il exploite et explore le sentiment d’être différent, d’appartenir à une minorité, et celui qui le possède recherche les autres représentants de cette minorité. Dans l’imaginaire collectif et face à la Rive droite et sa Nouvelle Athènes, la Rive Gauche est la moins commerçante, la plus intellectuelle, celle qui prend le temps de rêver et de réfléchir, d’aimer et de s’amuser. De transgresser également. Elle n’est pas que bacchanales et discussions, ivresse et utopie, elle n’est pas à l’abri des drames et des tempêtes. Mais il me semble que ses drames et ses tempêtes naissent au cœur de ses préoccupations propres et qu’elles portent aussi ses valeurs.
Je connais bien la Rive Gauche, son style incontestable, insolent, jazzy, élégant, qui, depuis toujours, concentre l’essence de la capitale. Oui, l’esprit Rive Gauche, c’est la recherche, l’illustration, l’élaboration imaginaire d’un mode de vie alternatif et bohémien opposé aux conventions bourgeoises de l’autre rive : un mode de vie privilégiant la culture vivante et créative, la fête, la liberté artistique, la liberté de pensée et de mœurs.
Tout ce que Paris a représenté pour les peintres du début du XXe siècle, pour les écrivains américains des années 1920, et de tous temps pour les jeunes provinciaux rêveurs – un mode de vie qui a abrité bon nombre de ismes, dont l’Existentialisme. L’esprit rive gauche, c’est une esthétique de la rencontre raffinée et inattendue, de l’échange intellectuel, de l’affranchissement par l’expérimentation. Une manière d’être en quelque sorte. Quelques figures de proue mémorables se détachent. Des idoles littéraires. Des maîtres de pensée.
Des références absolues, indiscutables, intemporelles, quel qu’en soit le genre…Hemingway « Nous ne sommes rien sans ceux qui nous précèdent ». Ou Cocteau, réputé dans les cercles artistiques bohèmes qui en deviendra le « prince frivole ». Toute une Génération Perdue avec Fitzgerald ou Modigliani pour chefs de file. Tout ce quartier des bars à Montparnasse, Vavin (qui a abrité Hemingway), Edgar Quinet. Le 27 rue de Fleurus, où vivaient Gertrude Stein et Alice Babette Toklas. Le 113 rue Notre Dame des Champs où Hemingway s’installa en 1924 ou encore, parmi de nombreux autres, le bordel, « le Sphinx », au 31 bd Edgar Quinet, là où Henry Miller dépensait l’argent qu’il n’avait pas. Au Dingo Bar (devenu l’Auberge de Venise) qui a longtemps abrité nos premiers Comités de lecture, on croisait Isadora Duncan, Tristan Tzara, Man Ray.
Création des Prix Rive Gauche à Paris
Proinde concepta rabie saeviore, quam desperatio incendebat et fames, amplificatis viribus ardore incohibili in excidium

En créant les Prix Rive gauche à Paris il y a 15 ans, j’ai souhaité redonner ses lettres de noblesse à l’esprit rive gauche de 1830 et plus particulièrement à celui du début du 20ème siècle, caractérisées par la foisonnance et l’exubérance des années 1920 et 1930. Depuis longtemps, l’esprit Rive Gauche se démarque de tout le reste : il exploite et explore le sentiment d’être différent, d’appartenir à une minorité, et celui qui le possède recherche les autres représentants de cette minorité. Dans l’imaginaire collectif et face à la Rive droite et sa Nouvelle Athènes, la Rive Gauche est la moins commerçante, la plus intellectuelle, celle qui prend le temps de rêver et de réfléchir, d’aimer et de s’amuser. De transgresser également. Elle n’est pas que bacchanales et discussions, ivresse et utopie, elle n’est pas à l’abri des drames et des tempêtes. Mais il me semble que ses drames et ses tempêtes naissent au cœur de ses préoccupations propres et qu’elles portent aussi ses valeurs.
Je connais bien la Rive Gauche, son style incontestable, insolent, jazzy, élégant, qui, depuis toujours, concentre l’essence de la capitale. Oui, l’esprit Rive Gauche, c’est la recherche, l’illustration, l’élaboration imaginaire d’un mode de vie alternatif et bohémien opposé aux conventions bourgeoises de l’autre rive : un mode de vie privilégiant la culture vivante et créative, la fête, la liberté artistique, la liberté de pensée et de mœurs. Tout ce que Paris a représenté pour les peintres du début du XXe siècle, pour les écrivains américains des années 1920, et de tous temps pour les jeunes provinciaux rêveurs – un mode de vie qui a abrité bon nombre de ismes, dont l’Existentialisme. L’esprit rive gauche, c’est une esthétique de la rencontre raffinée et inattendue, de l’échange intellectuel, de l’affranchissement par l’expérimentation. Une manière d’être en quelque sorte. Quelques figures de proue mémorables se détachent. Des idoles littéraires. Des maîtres de pensée.
Des références absolues, indiscutables, intemporelles, quel qu’en soit le genre…Hemingway « Nous ne sommes rien sans ceux qui nous précèdent ». Ou Cocteau, réputé dans les cercles artistiques bohèmes qui en deviendra le « prince frivole ». Toute une Génération Perdue avec Fitzgerald ou Modigliani pour chefs de file. Tout ce quartier des bars à Montparnasse, Vavin (qui a abrité Hemingway), Edgar Quinet. Le 27 rue de Fleurus, où vivaient Gertrude Stein et Alice Babette Toklas. Le 113 rue Notre Dame des Champs où Hemingway s’installa en 1924 ou encore, parmi de nombreux autres, le bordel, « le Sphinx », au 31 bd Edgar Quinet, là où Henry Miller dépensait l’argent qu’il n’avait pas. Au Dingo Bar (devenu l’Auberge de Venise) qui a longtemps abrité nos premiers Comités de lecture, on croisait Isadora Duncan, Tristan Tzara, Man Ray.