Ce modeste ouvrage ne possède pas de velléité politique. Il ne souhaite à aucun moment monter « les individus les uns contre les autres ». Son but insigne est de présenter des portraits, de façon globale (généraliste) et sans jugement de valeur, toutes les voix féministes essentielles – ou qui se prétendent telles quelles -, qui s’expriment aujourd’hui, après avoir rappelé la genèse du féminisme depuis le XIVème siècle. Enfin, comme un fil d’Ariane, ce livre s’attache à se remémorer nombre d’œuvres littéraires écrites par les auteures citées : ces premières permettent de mieux cerner le positionnement et la sensibilité féministe de chaque femme, et de celle que je suis devenue, grâce à elles, et à leurs voix. Ce livre est dédié aux femmes de ma vie, aux sœurs de combat et à mes fils. Avant la préface où je rappelle mon parcours militant et féministe, je précise qu’il fut également écrit à la mémoire des 22 collaboratrices du magazine La Vie Heureuse, qui, pour constituer une contre-proposition au Prix Goncourt jugé misogyne, ont créé en 1904 le Prix Fémina, préalablement nommé La Vie Heureuse. Ce prix avait été décerné la première fois le 4 décembre, Je trouvais original d’adresser ce clin à ces écrivaines en sous-titre.